Cela fait maintenant plus
d’un an que le lycée Renaudeau-La Mode est labellisé refuge LPO.
A l’approche des grandes vacances pour les lycéens, voici un bilan
à la fin du mois de juin.
Depuis la mise en eau de la
mare en mars dernier, la biodiversité s’est affirmée au lycée
Renaudeau.
Les migrateurs sont revenus :
martinets et rougequeues noirs, serins cinis, hirondelles de fenêtre
et rustiques, coucous gris mais aussi huppes fasciées et
tourterelles des bois ont fait entendre leurs chants.
Certaines de ces espèces
nichent dans l’enceinte de l’établissement. Numériquement, ce
sont les martinets qui écrasent la concurrence avec au moins 10
couples nicheurs. De nombreuses hirondelles de fenêtre viennent
rejoindre ces derniers dans leur survol du lycée.
Nids artificiels d'hirondelle de fenêtre
Deux nids artificiels
d’hirondelles de fenêtre (photo ci-dessus) ont été posés (un peu tard)
en espérant qu’elles les remarquent et décident de les occuper
en 2018. Leurs « cousines », les hirondelles rustiques se
manifestent de temps en temps dans le ciel du lycée mais c’est sur
l’autre site, le lycée de la Mode près de la Moine, qu’elles
ont choisi depuis quelques années de s’installer (photo ci-dessous). Deux
nichées sont arrivées à terme il y a quelques jours.
Nid d'hirondelle rustique
Le printemps a aussi été
l’occasion d’observer des reptiles sous les plaques refuges
installées sur le site Renaudeau : vipères aspics et orvets
fragiles (photo ci-dessous). Le lézard des murailles et le lézard vert sont
également présents.
Vipère aspic
Quant à la mare,
l’installation de plantes aquatiques et la progression dans la
saison lui ont donné une vie déjà intéressante (photo ci-dessous) :
gerris, notonectes accompagnent les lymnées et les têtards de
crapauds. Des libellules, dont la libellule déprimée, ont été
observées autour du petit plan d’eau. Des pontes sont probables.
La mare avec quelques plantes
En cette année chaude et
sèche, la mare joue également son rôle de réserve d’eau pour
les nombreux animaux qui viennent s’abreuver. Elle est devenue un
lieu indispensable à la bonne santé des oiseaux du quartier.
Prochain bilan à la fin du
mois d’août.
Jean-Michel Tricoire