samedi 9 septembre 2017

Sortie à l'étang des Boucheries le 3 septembre 2017

Nous étions 8 adhérents à nous rendre à la Cité des Oiseaux pour piqueniquer, sous une fine pluie.
Abrités dans l'observatoire, nous avons pu voir ~ 44 espèces d'oiseaux, avec notamment spatules blanches, grèbe à cou noir, balbuzard, combattant, ...
Ce fut un agréable moment partagé dans cette belle réserve.

Lucas

Grande Aigrette

Aigrette garzette

Grandes Aigrettes, Aigrette garzette (à droite), Héron garde-bœufs (à gauche) et canards colverts

Grèbe castagneux

Chevalier guignette

Balbuzard pêcheur

Balbuzard pêcheur

vendredi 14 juillet 2017

SORTIE LPO Mauges du 24 juin 2017

« Petit coup d’oeil à ces insectes qui charment ou qui agacent »
 
Au rendez-vous donné à 14 h ce samedi, nous sommes 7 venus parcourir la bordure du lac du Verdon en aval de « la réserve de pêche de la Brosse » sur la commune de La Tessoualle. Il y a là un chemin piétonnier bordé de haies basses plus ou moins ouvertes par places, longeant un fossé profond qui abrite une végétation de type aquatique, bien asséchée ce jour. Entre le chemin et la limite du lac, une petite prairie s’étire, bien pourvue en fleurs et hautes graminées. La partie haute du lac est partiellement occupée par une saulaie qui prend de l’importance année après année. Le niveau d’eau, qui fluctue selon les précipitations annuelles et la régulation du barrage, est depuis bien longtemps suffisamment bas pour offrir une large surface exondée où se développe une végétation pionnière propre à cette situation. L’abondance des matricaires camomilles en illustre une des conséquences.
Sur cet ensemble, citons la présence de quelques groupes de plantes, arbustives ou à fleurs, particulièrement favorables à l’activité des insectes : saules, ronces, ajoncs, ombellifères, achillées, marguerites et autres composées, cirses et chardons, trèfles, menthes, oseilles et renouées, centaurées, mauves, épilobes, gaillets, liserons, millepertuis, … de quoi satisfaire ces petites bêtes, butineuses ou dévoreuses, mais aussi ceux qui, comme nous, tentent aujourd’hui de les débusquer.
« Milieu parcouru » (photo : Michel)
Après quelques échanges d’infos entre participants, il est temps d’entamer la balade vers l’espace choisi pour nos recherches. Si certains parmi nous consacrent beaucoup de temps à l’observation des insectes, dans le but d’inventaires ou d’atlas de quelques familles, d’autres ne les observent qu’occasionnellement, mais tous nous remarquons qu’il est souvent difficile de les nommer spécifiquement.
Sur la haute végétation de plantes à fleurs et graminées, un papillon, puis un autre, attire vite le regard et nous tentons des approches désordonnées pour en décliner l’identité et si possible le photographier. Ainsi, mètre après mètre, papillons, libellules, coléoptères, punaises … et autres abeilles, bourdons, mouches … vont attiser au hasard la curiosité de chacun, modifiant quelque peu l’itinéraire prévu. Après une demi-heure, nous sommes toujours à moins de 50 m du point de départ et nous comprenons vite qu’il n’est pas besoin d’aller loin pour se convaincre de la densité et de la diversité du monde entomologique.
Nous reprenons le bon chemin pour gagner les zones évoquées plus haut. En même temps, la prospection se poursuit, le plus souvent à vue pour les insectes les plus voyants (papillons, libellules, grands coléoptères …) mais aussi par recherche des plus discrets en scrutant les inflorescences diverses. Les plus petites espèces sont parfois convoitées à l’aide du filet fauchoir (dans les hautes herbes) ou du filet japonais (battage des branches basses).
A chaque question que l’un ou l’autre se pose, la réponse peut être rapide et catégorique, bien des espèces peuvent être identifiées sur le terrain. Cependant, il arrive plus souvent de n’arriver qu’au nom de genre, voire qu’à celui de la famille. Dans certains groupes, la diversité et la similitude des espèces nécessitent parfois un regard sous la bino voire même l’extraction des genitalia pour une détermination avérée. Telle n’est pas la démarche aujourd’hui, et nous nous contentons d’observer de près chaque individu rencontré, familier ou non, pour lui donner si possible un nom ou le situer au plus proche dans la classification. A ce jeu, devant chaque énigme proposée, Yann est des plus sollicités.
« Naturalistes curieux » (photo : Cassandre)

Macro aperçu d’une hyper diversité …

Bien modeste en effet le regard porté ici, devant la foultitude d’Insectes qui nous entourent … Sur notre planète, 3 animaux sur 4 sont des insectes dont plus d’un million d’espèces ont été répertoriées (35200 en France), de très nombreuses restant à décrire. Cette compilation de nos observations du jour, livrée dans l’ordre aléatoire des familles concernées, permettra aux participants de les ressortir de leur mémoire et aux autres lecteurs de faire le constat de la diversité locale. Les nombres livrés (à titre indicatif) pour chaque groupe ou famille sont des estimations, parfois assez inégales selon les sources.

Des Lépidoptères (papillons)
(Monde : plus de 200000 - France : 5000 nocturnes et 250 diurnes)
… parmi les diurnes (Rhopalocères), le plus représenté aujourd’hui est sans conteste le Demi-Deuil (plus de 100 voletant au-dessus de la prairie), accompagné ici et là de Myrtils et Tircis, de Piérides dont 3 espèces sont vues (du chou, du navet et de la rave). Il y a aussi des Hespéries comme le Point-de-Hongrie et la Sylvaine, quelques Soucis et Paons-du-jour sur les centaurées, ainsi que des Azurés dont le commun Collier-de-corail. Et pour finir, pas rare mais inoubliable, ce Petit Nacré qui exhibe le superbe revers de ses ailes tandis qu’il butine.
… parmi les nocturnes (Hétérocères), Cathy photographie une belle petite Noctuelle, permettant de l’identifier a posteriori, il s’agit de la Doublure jaune à activité diurne. Autre Noctuelle, cette très belle chenille très pâle, marbrée et veinée de vert ; observée sur la matricaire camomille (bien implantée sur l’espace exondé du lac), elle porte justement le nom de Cucullie de la camomille.

Des Odonates (libellules)
(Monde : 5700 – France : 100 – Anjou : 64)
… nous n’avons pas fait la démarche de recherche près de l’eau … Aussi, dans les espaces secs de nos investigations nous n’avons surpris que peu d’espèces : l’Agrion à larges pattes,, le Gomphe gentil, l’imposant Anax empereur venu survoler la prairie et aussi l’Orthétrum à stylets blancs dans la partie exondée et dont il n’est pas sûr qu’il fut déjà observé ici.

Des Orthoptères (sauterelles, criquets, grillons)
(Monde : 17000 – France : 240 – Anjou : 70)
… comment ne pas les remarquer dans la strate herbacée de la prairie ? S’agrippant aux herbes et se projetant par sauts démesurés, ils évoluent en grouillantes populations (criquets) ou plus solitairement (sauterelles), tandis que le grillon occupe au sol quelque terrier creusé par ses soins. En cette saison, de nombreux individus parmi les sauterelles sont encore à un stade immature ne permettant pas toujours une identification fiable. Nous retiendrons cependant la rencontre avec la Grande Sauterelle Verte, le Conocéphale des roseaux et le Phanéroptère méridional.(donnant l’occasion d’examiner l’oviscape d’une femelle). Les stridulations du Grillon champêtre n’auront pas non plus échappé à certains d’entre nous.

Des Diptères (mouches, moustiques, tipules, syrphes …)
(Monde : > 120000 – France : 8000)
… dotés d’une seule paire d’ailes, la deuxième étant réduite à des bâtonnets, les individus de cette grande famille se divisent en groupes bien distincts (mouches, moustiques, tipules, syrphes …). Chacun étant souvent représenté par un grand nombre d’espèces, il est affaire de spécialistes de les différencier. Quant à nous, qui n’avons pas les compétences requises mais seulement l’image imprécise des principaux représentants, nous ne pouvons prétendre identifier les sujets rencontrés. Nous saurons toutefois observer quelques mouches et autres syrphes, ici et là sur les inflorescences, certains d’entre nous se hasardant même à quelques clichés.

Des Hyménoptères (abeilles, guêpes, bourdons, fourmis, ichneùmons, symphytes …)
(Monde : > 250000 – France : 8000)
… avec deux paires d’ailes membraneuses (sauf ouvrières chez les fourmis), ces insectes constituent des groupes bien établis et que nous connaissons bien. Mais dans le détail, pour preuve de leur grande diversité et pour mesurer la difficulté d’identification des espèces voici quelques estimations (relevées de sources diverses) qui rebutent souvent les néophytes : en France on a recensé plus de 2700 Ichneumons, environ 850 Abeilles, 35 Bourdons, près de 800 Symphytes (110 en Anjou), 215 Fourmis, 150 Pompiles (Guêpes solitaires), 137 Guêpes maçonnes, 20 Guêpes sociales, …
… L’un ou l’autre aujourd’hui fera part de l’observation, ici d’Abeilles (dont forcément la classique mellifère ou domestique) ou de Guêpes et là de quelques Bourdons ou Fourmis, mais nul ne s’est imposé l’exercice ardu de la détermination. Néanmoins, Yann nous précisera parfois l’appartenance de certains sujets à des genres connus : Andrena, Bombus, Polistes, Vespula, …

Des Hémiptères (dont font partie les 2 grandes divisions ci-après)
(Monde : 80000)
- Homoptères (cicadelles, cigales, pucerons …)
(France : 20 cigales ; > 500 cicadelles)
… bien sûr ce jour, des pucerons se sont montrés sur les herbes et plantes à fleurs, ainsi que de nombreuses petites cicadelles … que nous n’avons pas tenté de déterminer.
- Hétéroptères (punaises, …)
(Monde : > 40000 – France : 2000)
… encore une famille offrant de nombreuses espèces que le non initié aura du mal à nommer. Si nous pouvons en juger au vu des diverses espèces qui se sont montrées, il y en aura toujours au moins une qui dérogera à la règle, celle-ci par exemple, rayée de rouge et de noir et remarquée par tous sur les ombellifères : c’est la Punaise arlequin aussi appelé Graphosome rayé ou Pentatome italien. Il sera vu aussi une Réduve et un Coréus marginé.

Des Coléoptères (avec à suivre les familles concernées ce jour)
(Monde : > 300000 – France :10000)
- coccinelles (Monde : > 3000 – France : 90 – Anjou : 68)
… pour ne citer en l’occurrence que la Coccinelle à damier, la Coccinelle à 16 points, la Coccinelle des friches et l’inévitable Coccinelle asiatique … sachant que sur ce site ont aussi été recensées : la Coccidule des marais, la Coccinelle rose, la Coccinelle à 10 points, la Coccinelle des saules et la minuscule Stethorus pusillus
- longicornes (Monde : > 25000 – France : 246 – Anjou : 110)
… souvent spectaculaires, ils séduisent par leur allure élancée, leurs antennes très longues et parfois leurs dessins et coloris surprenants. Aujourd’hui, nous avons surpris quelques Leptures sur les marguerites ou les achillées, plusieurs Agapanthies du chardon mais nous retiendrons surtout ces 2 sujets, bien plus rares, de Chlorophore ou Clyte sarcleur sortis du filet de Yann.
- chrysomèles (Monde : > 30000 – France : 840 – Anjou : > 300)
… concernant cette famille de coléoptères, pour laquelle je consacre beaucoup de temps dans le but d’inventaire départemental, plus de 25 espèces ont déjà été recensées dans ce site cette année. Sujets de petite (2 à 4 mm) ou moyenne (4 à 10 mm) taille, on les débusque le plus souvent par fauchage des hautes herbes ou par battage des branches. Je ne citerai ce jour que le très commun léma à pieds noirs, reconnaissable à son habit bicolore, bleu-vert métallique et orange et ses tarses noirs au bout des pattes oranges. Il faut dire pour cette famille, comme pour la suivante, que l’identification de nombreuses espèces nécessite la capture d’individus pour un contrôle sous binoculaire, conduisant souvent à l’extraction des genitalia.
- charançons (Monde : > 60000 – France : > 1500 – Anjou : 110)
… chacun a en mémoire l’allure caractéristique des charançons, mais certains parmi eux peuvent différer de cette « norme » ou sont très discrets. Comme pour les chrysomèles la recherche se fera en usant du filet-fauchoir, du parapluie japonais et aussi du tamis pour la litière. Très nombreux (en France c’est la famille de coléoptères la plus importante), le naturaliste en vadrouille ne peut manquer d’en voir beaucoup mais il devra souvent les récolter pour un examen à la bino s’il veut mettre un nom dessus. Yann, spécialiste de ce groupe, pourrait nous en dire beaucoup plus mais le sujet est trop pointu pour occuper une place dans notre démarche de sortie.
- cantharides, oedemeres
… entre autres familles de coléoptères, signalons chez les cantharides, les observations répétées de Téléphore fauve et celle occasionnelle d’un probable Téléphore moine, tous les deux très communs. Chez les Oedemères, qui fournissent aussi plusieurs espèces parfois proches, nous retiendrons le bien connu Oedemère noble, à l’habit vert métallique rutilant et dont le mâle exhibe des fémurs postérieurs exagérément renflés.

Autres invertébrés (araignées, opilions, …)
Au hasard de nos pérégrinations, la grosse larve d’une chrysope indéterminée (Névroptère) captera un moment notre attention. Yann nous montre la grosse pince dont le mâle est équipé et nous informe de l’utilité de l’espèce pour le jardin.
Ici et là, des araignées titillent notre curiosité. Parmi elles, nous reconnaîtrons quelques orbitèles dont l’Argiope frelon ou Epeire fasciée. Il faut les chercher mais les araignées crabes sont bien là, comme la Misumène (ou Thomise) variable, à l’affût sous les marguerites, et l’étonnante Araignée Napoléon (ou Thomise globuleuse) qui a pu être récoltée et aussi photographiée. La Pisaure admirable est aussi présente dans la végétation basse, juste au-dessus des nombreuses Lycoses (ou araignées loups) qui courent au sol. Un regard approché sur quelques Opilions nous permet de voir une des différences bien visible qui les sépare des araignées : leur corps est d’un seul bloc, sans resserrement entre thorax et abdomen. On a donné à ces espèces familières le nom de « Faucheux ».
« la Noctuelle jaunâtre sur centaurée » (photo : Michel)

EN CONCLUSION …
Ce petit tour des observations du jour, vers une macrofaune souvent des plus familières mais qui ne s’offre pas toujours facilement à nos regards, devrait permettre à l’avenir d’avoir une approche différente et plus curieuse de ce monde entomologique qui, nous avons pu en juger, a de quoi surprendre et séduire.

Michel CHARRIER

jeudi 22 juin 2017

Des nouvelles du refuge LPO lycée Renaudeau-La Mode

Cela fait maintenant plus d’un an que le lycée Renaudeau-La Mode est labellisé refuge LPO. A l’approche des grandes vacances pour les lycéens, voici un bilan à la fin du mois de juin.
Depuis la mise en eau de la mare en mars dernier, la biodiversité s’est affirmée au lycée Renaudeau.
Les migrateurs sont revenus : martinets et rougequeues noirs, serins cinis, hirondelles de fenêtre et rustiques, coucous gris mais aussi huppes fasciées et tourterelles des bois ont fait entendre leurs chants.
Certaines de ces espèces nichent dans l’enceinte de l’établissement. Numériquement, ce sont les martinets qui écrasent la concurrence avec au moins 10 couples nicheurs. De nombreuses hirondelles de fenêtre viennent rejoindre ces derniers dans leur survol du lycée. 
 Nids artificiels d'hirondelle de fenêtre
Deux nids artificiels d’hirondelles de fenêtre (photo ci-dessus) ont été posés (un peu tard) en espérant qu’elles les remarquent et décident de les occuper en 2018. Leurs « cousines », les hirondelles rustiques se manifestent de temps en temps dans le ciel du lycée mais c’est sur l’autre site, le lycée de la Mode près de la Moine, qu’elles ont choisi depuis quelques années de s’installer (photo ci-dessous). Deux nichées sont arrivées à terme il y a quelques jours.
 Nid d'hirondelle rustique
Le printemps a aussi été l’occasion d’observer des reptiles sous les plaques refuges installées sur le site Renaudeau : vipères aspics et orvets fragiles (photo ci-dessous). Le lézard des murailles et le lézard vert sont également présents.
 Vipère aspic
Quant à la mare, l’installation de plantes aquatiques et la progression dans la saison lui ont donné une vie déjà intéressante (photo ci-dessous) : gerris, notonectes accompagnent les lymnées et les têtards de crapauds. Des libellules, dont la libellule déprimée, ont été observées autour du petit plan d’eau. Des pontes sont probables.
 La mare avec quelques plantes
En cette année chaude et sèche, la mare joue également son rôle de réserve d’eau pour les nombreux animaux qui viennent s’abreuver. Elle est devenue un lieu indispensable à la bonne santé des oiseaux du quartier.
Prochain bilan à la fin du mois d’août.


Jean-Michel Tricoire

mardi 6 juin 2017

Sortie botanique du 19 mai

Nous étions 4 ce samedi 19 mai 2017 à herboriser autour de l’étang forestier de Péronne sur la commune de Chanteloup-les-Bois. Le niveau d’eau exceptionnellement bas pour un mois de mai découvre de vastes zones exondées.
A la faveur de ces espaces nus et humides, probablement depuis plusieurs semaines, la Littorelle des étangs (plante protégée en France) se développe sur d’importantes surfaces ; c’est impressionnant. D’autres plantes également à tendance oligotrophe sont observées : l’Ecuelle d’eau dont nous admirons les minuscules et très discrètes inflorescences, la Véronique à écusson, le Jonc bulbeux (très abondant)... Nous cherchons en vain la Pilulaire à globules ; c’est très probablement un peu tôt en saison. L’Hottonie des marais, en fleur à cette époque, est absente dû fait très probablement de l’assèchement depuis trop longtemps de la petite dépression où elle se développe habituellement. Pas encore en fleur, la Gratiole officinale (autre plante protégée en France) est également visible. Nous faisons gouter à Cathy l’abernote, partie charnue et souterraine du Conopode dénudé.
Nous constatons l’absence de Polystichum lonchitis sur la digue, Ptéridophyte qui semble avoir disparue depuis les travaux de réfection de la digue.
Au bord de l’étang, on observe très clairement l’étagement de la végétation : chênaie-charmaie, saulaie, roselière à Roseau commun, zones exondées et plan d’eau. Dans ce dernier, à la faveur du niveau très bas de l’eau, les plantes aquatiques sont accessibles dont quelques characées comme une nitelle.
Côté "ornithologie", il est intéressant de noter la découverte sur la large zone exondée de deux coquilles d'œufs témoignant d'une éclosion récente de Petits gravelots. Un adulte a aussi été entendu et vu.
Michel profite de cette excursion pour observer divers invertébrés (coccinelles et chrysomèles notamment). Parmi, les coccinelles observées, Michel signale la Coccinelle asiatique, la Coccinelle des marais, la Coccinelle à virgule... et, du côté des Chrysomèle :  le Phédon du cresson, l’Agélastique de l’aulne, la Galérucelle aquatique...
Claude scrute de son côté les mousses et les lichens. Il précise qu’à Péronne une cinquantaine de Bryophytes (Mousses et Hépatiques ) est déjà notée. Parmi les espèces peu fréquentes dans les Mauges, il mentionne : Ephemerum serratum, Neckera pumila, Scapania nemorea, Zygodon conoideus... Il a également identifié quelques lichens comme Evernia prunastri, Xanthoria parietina, Physcia adscendens, Ramalina farinacea, Ramalina fastigiata...


mardi 2 mai 2017

Lycée Renaudeau






Le refuge LPO du lycée Renaudeau à Cholet poursuit ses actions en faveur de l'environnement.
A l'initiative de Jean Michel Tricoire, enseignant , une mare vient d'être créée et de nombreux nichoirs réalisés par les élèves ont été installés. L'an dernier un refuge à insectes avait été réalisé et des nichoirs à martinets intégrés sur une partie rénovée des bâtiments. Les fleurs sauvages tentent maintenant de se faire connaître et apprécier dans un périmètre non tondu, et en pied de mur.
Des idées  pour améliorer encore la biodiversité sur ce lieu bâti ont été échangées entre tous les invités à cette visite du Refuge LPO.
La sensibilisation des élèves, de leurs famille, des gens du quartier est aussi un des objectifs de ce travail.
cette démarche est encore rare dans les lycées et mérite d'être connue et soutenue !

Sur la photo, à droite, Jean Michel Tricoire, à gauche, Denis Biotteau bénévole à la LPO Anjou qui a beaucoup aidé Jean Michel.

Retrouvez l'article du Courrier de l'Ouest sur l'inauguration ici







samedi 29 avril 2017

Réunion du groupe local vendredi 28 avril

Au cours de la soirée, Jean-Do nous a proposé une passionnante immersion dans l’avifaune péruvienne. Ses photographies nous ont permis de découvrir des dizaines d’oiseaux du bord de mer, des zones humides et des espaces montagnards. Mais le milieu urbain permet aussi de belles observations.
Nous avons ensuite quitté l’Amérique du Sud pour les bords de la Moine grâce aux photos de Cathy qui a attiré notre attention sur des escargots d’eau qui se sont développés dans l’un de ses bassins. Restera à réaliser l’identification d’animaux dont nous ne sommes pas familiers.
Toujours grâce à Cathy, nous avons découvert de nombreuses photos de papillons prises lorsqu’elle résidait en Aquitaine.
Ensuite, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Alain Bertaudeau, le nouveau directeur de la LPO de Maine-et-Loire.  Celui-ci n’est pas un inconnu puisqu’il était administrateur depuis 2004.  Il nous a présenté les caractéristiques de sa fonction et dresser un bilan des moyens humains dont dispose la section de Maine-et-Loire. Une bonne vingtaine de personnes travaillent à temps plein pour l’association.
Alain nous encourage à établir davantage de lien avec l’agglomération du Choletais. La prise de contact positive avec la municipalité dans le cadre de la labellisation « refuge LPO » du lycée Renaudeau est un signe favorable.  Suite à la disparition de Mauges Nature, nous devons relancer les contacts avec l'Agglomération du Choletais pour concrétiser une convention qui intègre notamment l’exploitation de l’observatoire de Verdon serait pertinente. Affaire à suivre.
La soirée s’est achevée par quelques informations  sur l’atlas des mammifères dont la réalisation est sur le point de se terminer.
Hugues a apporté quelques portions de tapis de carrière pour réaliser des plaques refuges à reptiles. Jean-Michel (Tricoire) en a récupérées 8. Il peut vous en fournir si certains d’entre vous veulent établir des suivis.


Moucherolle vermillon - Pyrocephalus rubinus - Saca-tu-real / Lima

lundi 27 mars 2017

Avancement labellisation "refuge LPO" du lycée Renaudeau



L'approfondissement de la labellisation "refuge LPO" du lycée Renaudeau 
se poursuit en 2017.
Depuis quelques jours, l'établissement dispose d'une mare et une dizaine 
de nichoirs construits par des élèves ont été installés.
En parallèle, des échanges avec la municipalité de Cholet permettent 
d'étendre les actions en faveur de la biodiversité : fauchage tardif de 
la prairie communale, pose de plaques refuges pour les reptiles, prise 
en compte du fleurissement des pieds de murs.
Afin de marquer ces étapes, il parait important d'organiser un bref 
temps de rencontre afin de valoriser ces initiatives (la presse sera 
conviée).
Ce moment d'inauguration permettra notamment de mettre en avant le 
travail des élèves de 3ème PEP.

lundi 20 mars 2017

Lycée Renaudeau

Quelques photos prises en début de semaine au lycée Renaudeau.
La pose des nichoirs va se poursuivre dans les jours qui viennent.
Jean Michel Tricoire a disposé deux plaques refuges pour les reptiles dont il a photographié un spécimen lundi 13/03/2017





lundi 27 février 2017

Samedi 18 février. A la découverte des pics.


La veille au soir, il y avait eu une brève présentation des pics de notre région, leurs plumages, leurs chants, leurs cris. Ce samedi matin, nous nous retrouvons à dix neuf pour une séance de « travaux pratiques » près de l’étang de Peronne. Il fait frais, il y a du soleil, pas de vent ; le temps idéal.
En suivant le sentier qui longe l’étang, nous faisons des haltes régulières. L’un de nous en profite pour « repasser » brièvement le tambourinage de quelques espèces. Une première réponse, celle d’un Pic épeiche, qui sera ultérieurement trop vite aperçu. Réponse aussi d’un Pic épeichette, longuement entendue. Plus tard nous aurons la chance d’observer ce pic d’assez près, se déplaçant acrobatiquement sur des branches. Nous entendrons aussi le lointain tambourinage d’un Pic noir. Arrivés dans une zone plus dégagée, nous surprendrons même l’impressionnant grand pic en vol. Bilan, nous contactons 1 Pic noir, 2 Pics épeiches et au moins 3 Pics épeichettes.

Quelques autres espèces se signalent déjà par leurs chants : Rouge-gorge familier, Mésange charbonnière, Pinson des arbres, tandis qu’un petit groupe de Roitelets triple bandeau s’agitent dans la cime d’un pin. Ce sont 29 espèces en tout qui seront contactées  tout au long de ces trois heures. Pour de nombreux participants, l’occasion de nombreuses découvertes.



mercredi 8 février 2017

Comptage 2017 des chauve-souris à Cuon

Comme chaque année, le 5 février dernier nous avons compté les chauves-souris du site Natura 2000 à Cuon. Nous étions 6 avec, comme l'année dernière, un temps assez doux. Ces conditions météo ont certainement influencées les résultats avec beaucoup d'individus éveillés !
Et, comme l'année dernière, les résultats sont mitigés avec l'espèce principale, le Murin à oreilles échancrées, stable (avec quelques incertitudes sur les chiffres, certaines grappes étant très difficiles à compter) et la seconde, le grand Rhinolophe, encore en forte baisse. Nous espérons que les effectifs de cette dernière espèce se soient reportés sur d'autres cavités.
Signalons tout de même un bon chiffre pour les petit Rhinolophe avec 58 individus.


Espèces201720162015
Grand Rhinolophe6596169
Petit Rhinolophe583556
Rhinolophe SP

1
Sérotine commune344
Pipistrelle indéterminée628
Barbastelle commune156
Oreillard roux

Oreillard indéterminé1
1
Murin de Daubenton3915
Murin d'Alcathoe

Murin à moustaches232529
Murin à oreilles échancrées598610568
Murin de Natterer4
3
Murin de Bechstein116
Grand Murin152039
Murin indéterminé68
Total784815906

La vedette de l'année avec un record de 58 individus : un petit Rhinolophe

Et une des grappes de Murin à oreilles échancrées. Alors, combien vous comptez ?

 Évolution du total et des 2 espèces principales

Évolution des 4 espèces moyennement représentées

Évolution des 5 taxons en petit nombre
 

vendredi 6 janvier 2017

Pluviométrie 2016

L'année 2016 est très contrastée concernant la pluviométrie !

Après un début d'année très pluvieux avec janvier au double de la moyenne normale, février, mars et mai bien au-dessus de la moyenne, la fin d'année est très sèche avec juillet, aout, octobre et décembre nettement en-dessous des moyennes.

Les chiffres de Cholet sont issus de la moyenne de deux sites avec des écarts mensuels de quelques mm seulement.

Sur cette seconde figure, une comparaison entre Cholet et Nuaillé montre une situation identique avec, au total, seulement 20mm au bénéfice de Nuaillé.

Avec ce fort contraste entre début et fin d'année, le total annuel reste dans la moyenne !

Vous trouverez quelques détails sur la météo du département sur ce lien.