vendredi 26 décembre 2014

Pose de nichoir à la Chapelle du Chêne-Rond

Mauges-Nature avait acheté plusieurs nichoirs début 2014. Deux, l'un pour Chouette chevêche, l'autre pour Chouette hulotte, étaient destinés à la Chapelle du Chêne-Rond ou les deux espèces sont présentes à proximité.
Ce 5 décembre 2014, nous étions 4 pour les poser dans des arbres repérés par avance.

Le nichoir à chevêche, compte tenu de sa longueur, a nécessité deux échelles et deux personnes pour l'accrocher à une branche quasi horizontale.

Pour le nichoir à Hulotte, avec sa forme plus classique et l'arbre sélectionné, une seule échelle a suffit à l'installer assez haut sur le tronc principal.
 























La suite au printemps en espérant une occupation de ces hôtels 4 étoiles pour chouette.

mercredi 10 décembre 2014

Le groupe LPO-Mauges est né !

Suite à la dissolution de Mauges-Nature lors de son assemblée générale du 5 décembre 2014 (compte-rendu consultable ici), le groupe local LPO-Mauges prend le relais des activités de Mauges-Nature.

Comme vous pourrez le constater bientôt, ce blog va changer d'aspect pour refléter le nouveau groupe mais, pour des raisons de commodités, son adresse ne change pas.
Nous espérons un nouveau local pour début janvier. Plus grand, il permettra d'accueillir les adhérents pour des réunions. Nous ferons appel à vous pour son aménagement et, aussitôt après, les adhérents LPO des Mauges seront invités pour une réunion afin de présenter et d'organiser le groupe.
De même, les activités sont les mêmes comme vous pourrez le constater sur la page "Prochaines réunions et sorties". D'ailleurs, les volontaires sont les bienvenus pour les rendez-vous ci-dessous :
  • Comptage des laridés au dortoir du Verdon le vendredi 12 décembre. Rendez-vous à l'observatoire du Verdon à partir de 16h00.
  • Permanences à l'observatoire du Verdon les dimanches après-midi de janvier et février. Les volontaires peuvent s'inscrire sur ce sondage.
  • Comptage Wetland des oiseaux d'eau le 18 janvier après-midi. Un rendez-vous vous sera proposé bientôt.

mercredi 12 novembre 2014

LES LIMICOLES AU VERDON

En cette fin d'été 2014, je suis allé régulièrement sur les rives du Verdon à la recherche, entre autres, des limicoles qui stationnent sur les vasières. Si le nombre d'oiseaux est souvent faible, la diversité des espèces et la facilité d'observation rendent les visites intéressantes et formatrices. En effet, à cette époque, on est confronté à des oiseaux aux plumages divers et complexes (juvéniles, adultes, mues). C'est également intéressant de pouvoir comparer les tailles de ces oiseaux, ainsi que leurs comportements. Les limicoles sont des oiseaux qui pour la plupart nichent dans le nord de l'Europe. Ils effectuent des migrations de plusieurs milliers de kilomètres.
J'ai respecté l'ordre chronologique des prises de vue afin de pouvoir "dater" les plumages. Cet ordre ne correspond pas forcément avec les pics de passage (un individu isolé a pu être, par exemple, plus facilement photographié qu'un groupe quelques jours auparavant). Sur Faune Anjou, à la rubrique "statistiques des espèces" chacun trouvera les renseignements sur les amplitudes de passage en Maine et Loire pour chacune de ces espèces.


Le 16 Août 2014 un Chevalier arlequin  Tringa erythropus est présent.
Sur cette photo de piètre qualité, on devine le bec assez long et le sourcil clair important.


Le 18 Août 2014, 11 Barges à queue noire Limosa limosa sont présentes. L'oiseau le plus éloigné présente les caractéristiques de la sous-espèce islandica en provenance d'Islande, celle au premier plan est une continentale (Europe du Nord et de l'Est).
 
 
 
Ce Bécasseau sanderling  Calidris alba est un adulte avec une bande pectorale toujours visible. Ce sont de grands migrateurs. En France, les oiseaux proviennent de Sibérie ou du Gröenland.


Toujours le 18 Août 2014, 2 Courlis cendrés Numenius arquata font une brève halte devant l'observatoire en poussant leurs cris caractéristiques.


Le 28 Août 2014, ce Bécasseau variable Calidris alpina a encore un plumage presque nuptial (tâche noire ventrale et dos et côtés brun-roux).
Sur cette photo, le juvénile paraît plus grand. Pour cette espèce, les mâles sont toujours un peu plus petit que les femelles. L'adulte est soit de la sous-espèce shenzii (Baltique, îles Britanniques, Islande), soit alpina (N. de la Scandinavie et N.O. de la Russie). Ils se nourrissent avec ...



...un juvénile de Petit gravelot Charadrius dubius. Cette espèce niche régulièrement sur les rives du Verdon.




 Le 31 Août 2014, ce Chevalier guignette Actitis hypoleucos  est présent sur les rives du Verdon. En nombre, c'est le petit limicole le plus présent. Le passage post-nuptial se déroule de fin Juin à mi Octobre avec un pic en Août.


 Le 07 Septembre 2014, ce sont 4 élégants Bécasseaux cocorlis Calidris ferruginea que j'ai le plaisir d'observer. Sur la 1ère photo, l'oiseau situé à gauche a encore des marques de plumage nuptial sur le ventre. En plumage nuptial les adultes sont couleur rouge brique. Les 3 autres oiseaux, à droite, et, l'oiseau seul sur la photo, sont des juvéniles.
Sur cette dernière photo, on remarque que les Bécasseaux cocorlis peuvent se nourrir en ayant le ventre immergé. C'est également un critère d'identification.
C'est un grand migrateur et certains oiseaux peuvent parcourir plus de 25 000 km dans une année. En effet, il niche uniquement dans la ceinture circumarctique de la Sibérie asiatique. L’espèce hiverne sur les rivages de l’Afrique tropicale, à l’est comme à l’ouest, ainsi qu’en Afrique du Sud, péninsule Arabique, sous-continent Indien,  Asie du Sud-Est et  Australie.


Toujours le 07 Septembre 2014, un Chevalier sylvain juvénile Tringa glareola (au premier plan) se nourrit en compagnie de Bécasseaux cocorli. Cet oiseau se reproduit dans le nord de l'Europe. Il est très gracieux et on le reconnaît à son grand sourcil qui part nettement en arrière de l'œil. On remarque également sur la photo du haut un plumage constellé de tâches claires. Enfin,  le même jour, j'ai pu observer ce ...



... Combattant varié Philomagnus pugnax. Chez cette espèce le mâle est plus grand que la femelle. Ici ce mâle juvénile est avec un Chevalier gambette Tringa totanus.


Le lendemain, le 08 septembre 2014, un Chevalier Aboyeur Tringa nebularia, reconnaissable entre autre à son bec arqué vers le haut, se nourrit en compagnie d'un Chevalier gambette Tringa totanus (photo du bas). Les pattes ont 2 teintes de rouge car les parties qui ont été immergées sont plus colorées.


 Le 11 Septembre 2014, 2 Bécassines des marais Gallinago gallinago stationnent dans le marigot de la Pluchère. Lors de l'envol, elles s'élancent en zigzagant. On peut avoir des rassemblements de plusieurs dizaines d'individus.




La saison s'avance et le 21 Septembre 2014, ce Grand gravelot juvénile Charadrius hiaticula côtoie ...
 
... des Bécasseaux minutes juvéniles Calidris minuta. Ces petits limicoles, de la taille d'un moineau domestique, se reproduisent dans l'extrème N. de la Norvège et en Sibérie Septentrionale. Ils hivernent dans le S. de l'Europe et en Afrique.
 A l'abri derrière une pierre, un Grand gravelot et un Bécasseau minute se reposent en plein soleil presque blottis l'un contre l'autre.


 Et enfin le 27 Septembre 2014, j'ai pu photographier ce Bécasseau variable juvénile Calidris alpina, ainsi que, de nouveau, des Grands gravelots.


D'autres espèces de limicoles ont été observées dans cette période :  Avocettes élégante Recurvirostra avocetta, Chevaliers culblanc Tringa ochropus,  Vanneaux huppés Vanellus vanellus et Bécasseau maubèche Calidris canutus, Ce qui porte le total à 19 espèces.
Les informations proviennent du Muséum d'Histoire Naturelle et du site Mission Migration.

Didier FERRAND

Merci à Jean Claude BAUDOUIN pour son aide.
Merci à Alain FOSSE pour ses conseils en digiscopie.
Merci à Jean Do pour sa patience et ses conseils en informatique.
Grand gravelot juvénile Charadrius hiaticula


vendredi 31 octobre 2014

Formes et couleurs de champignons

Les champignons. Voilà un domaine déroutant, compliqué mais tellement intéressant, et surtout hauts en couleurs et en formes diverses et bizarres.
Parcourir les bois à l'automne à la recherche des champignons comestibles ou non permet toujours de belles trouvailles, et d'observer des champignons aux noms difficiles à retenir, évocateurs, ou connus de tous.
Poussant le plus souvent sur le sol, on peut trouver des champignons sur des troncs d'arbres, sur des chablis, sur des souches, sur des feuilles ou des fruits (pomme de pin par exemple).
La diversité des formes ne laissera pas l'observateur indifférent : avec ou sans pied, chapeau pointu ou même visqueux, pied fin ou charnu, hyménium (dessous du chapeau) à aiguillon (petits piquants) ou lisse, de taille minuscule ou fort respectable.....
Les couleurs ne sont pas non plus en reste, et se déclinent du jaune vif au blanc, du rouge visqueux au violet. Toute la palette est là et observable en forêt. Il suffit d'ouvrir les yeux.
Et les odeurs titillent les narines pour qui veut bien porter le champignon à son nez : farine (meunier), noix de coco (lactaire), ail (marasme), putréfaction (phallus), odeur métallique (vesse-de-loup).....

Les champignons sont un sujet de discussion illimité, mais les beaux discours ne valent pas le terrain sous un beau soleil d'octobre.

J'espère que le diaporama suivant vous mettra l'eau à la bouche....et bon appétit pour les cueilleurs.

Eric


mardi 7 octobre 2014

Mauges-Nature va devenir Groupe Local LPO Mauges

Suite à la décision lors de la dernière assemblée générale le 21 février 2014 d’engager la transformation de Mauges-Nature en groupe local LPO, le conseil d’administration a œuvré auprès de la LPO-Anjou dans ce sens. Après discussion, cette dernière accepte cette solution.
Pour concrétiser ce changement nous avons programmé deux étapes :
  • Réunion des adhérents LPO des Mauges et des adhérents Mauges-Nature le 7 novembre 2014 à 20h30 au local Mauges-Nature (carte et adresse sur ce lien) pour discuter du fonctionnement et des actions du futur groupe local.
  • Dissolution de l’association Mauges-Nature et transfert de ses actifs vers la LPO-Anjou. Cette étape est du ressort des adhérents Mauges-Nature. L'assemblée générale de dissolution va être convoquée pour le vendredi 5 décembre.
Comme vous pourrez le constater sur la page "Prochaines réunions et sorties", le programme 2015 s’inscrit dans la continuité des actions 2014, nous devons seulement prévoir ces actions longtemps en avance pour alimenter le calendrier des sorties de la LPO-Anjou.

jeudi 11 septembre 2014

Dernière floraison.

Le brouillard matinal et la rosée, le soleil chaud de fin de journée et la belle lumière du matin sont les signes d'un beau mois de septembre arrivant à grands pas : l'automne est à nos portes. Les observations de migrations se multiplient et occupent bien nos journées.
Mais pour les amoureux des fleurs, et des orchidées en particulier, la "saison" n'est pas finie......

La floraison des spiranthes est à son apogée, et procure aux orchidophiles des heures de recherches et d'observations. 
Il existe 2 espèces de spiranthes : celle d'été (spiranthes aestivalis) et celle d'automne (spiranthes spiralis). La première, plus rare, fleurit jusqu'à mi août, et est à rechercher dans les zones à  faciès humide, alors que celle d'automne est une passe partout, si l'on peut dire. C'est cette dernière que l'on peut observer ces derniers jours.

La spiranthe d'automne est une petite orchidée, de moins de 20 cm de haut. Elle passe très souvent inaperçue, au milieu des herbes. Ce fait est d'autant plus vrai que les prospections se font plus rares en cette saison.

Les photos de l'album ont été prises sur la commune de Cholet, à l'intérieur de l'agglomération, sur des zones herbeuses protégées des coups de tondeuses. A bien chercher, il est certain que d'autres sites sont à trouver pour observer ces merveilleuses petites fleurs.

L'album en photos :


dimanche 7 septembre 2014

Piège photo : des images du Puy St Bonnet

De nouveau en vacances sur la commune du Puy St Bonnet, le piège photo a été positionné sur le coteau de Haute Ville, dans une partie boisée, devant une coulée présentant un pierrier.
Le piège, pendant 3 semaines en août, a photographié le passage de la fouine, du renard, du chevreuil, mais aussi du pigeon.
Il est intéressant de bien regarder les photos pour le renard. L'individu ou les individus pris en photo passent toujours exactement au même endroit pour sortir du bois.

L'album en image :


dimanche 27 juillet 2014

Piège photo au Verdon

L'utilisation d'un piège photographique pour avoir comme objectif de découvrir de nouvelles espèces de mammifères sur un site, ou de bien d'autres animaux comme les oiseaux. Il est aussi souvent utilisé pour confirmer la présence ou non de certaines espèces sensibles, comme par exemple la loutre ou la genette.
Cette fois ci, le piège photographique nous ramène des photos d'oiseaux, et pas une seule de mammifère.

Le piège a été placé au fond de la réserve de pêche du Verdon pendant 2 semaines de juillet.
On y voit des photos de buse, avec un maximum de 2 individus sur le même cliché. Pour ma part, je pense que l'on observe sur les photos 4 - 5 - 6 une jeune buse avec une proie sous les serres.

Lors de la récupération de l'appareil dimanche 27 juillet, des observations permettent de penser à une reproduction sur le site.

Malgré le manque d'autres espèces prises en images, le piège photo a donné un résultat positif

Les photos en images :


samedi 12 juillet 2014

Bilan du contrôle nichoir chauve-souris aux Noues

Le rendez-vous était donné le vendredi 04 juillet sur le site du centre aéré du CAE pour le contrôle saisonnier des 18 nichoirs à chauves-souris.

Pour rappel, l'opération a commencé en mai 2011 et 18 nichoirs de la marque schwegler ont été posés en milieu forestier. 4 contrôles, 1 par saison, sont réalisés pour déterminer les espèces présentes sur le site.

C'est donc par un bel après-midi que nous partons à la recherche des nos mammifères ailés dans ces gîtes artificiels. Nous avons bon espoir car au dernier passage, nous avions trouvé plus de 10 noctules communes regroupées dans 1 seul nichoir.
Mais la déception sera de mise ce jour là car nous ne verrons aucunes bêtes. Nous notons cependant la présence de guano (excréments de chauves-souris) dans 5 nichoirs, dont celui occupé par le groupe de noctule. Dans 2 d'entre eux, nous trouverons une bonne couche de 3 à 4 cm de guano qui nous semble frais.
Nous ne sommes donc pas complètement "bredouille".

Les questions se bousculent :
Y a-t-il eu une colonie de reproduction pour un tel amas de guano ?
Peut-on penser que ce sont les noctules qui ont occupées le nichoir ?
Devons nous avancer la date de contrôle à la mi juin ?
Dois-t-on programmer plus de passage pour trouver des nichoirs occupés ?

Lors de ce passage, nous remarquons que les liens d'attaches se resserrent sur les troncs et tirent dangereusement sur les nichoirs . Nous devons donc programmer lors du contrôle d'hiver une opération de renouvellement du système d'accroche des nichoirs.

A la fin du contrôle, nous décidons de faire un passage dans une ferme voisine pour contrôler une colonie de Murin de Naterrer. Cette colonie a été découverte suite à une soirée capture sur le site des Noues. Une femelle allaitante avait été capturée, puis équipée d'un émetteur. Le lendemain, le gîte était trouvé.
Nous recherchons alors la petite colonie dans les trous de parpaings de la stabulation de la ferme. Nous trouvons 12 individus dans un des trous, et constatons du guano dans 5 autres trous.
Connaissant le propriétaire, il nous assure ne pas vouloir "toucher" aux trous et de laisser tranquille la colonie.

A la place de chauves-souris dans des nichoirs, voici 3 photos de chauves-souris dans une stabulation

 

mardi 24 juin 2014

Suivi de la reproduction de quelques oiseaux.

Cela fait maintenant 10 ans que j'ai la chance de travailler sur un site naturel. Chaque jour m'apporte un lot de découvertes ou de belles observations. Je travaille sur le site des centres de loisirs du CAE à l'étang des Noues (proche Cholet). Cette année, j'ai voulu arpenter plus en détail ce lieu pour essayer d'identifier précisément les espèces d'oiseaux reproductrices. Cet article est écrit dans l'objectif de vous faire partager mes observations et de vous donner une liste non exhaustive des espèces identifiées.

La saisie des observations dans la base Faune-Anjou permet le classement suivant selon les observations réalisées : nidification possible, probable ou certaine. Je laisserai de côté la "nidification possible", qui regroupe les oiseaux observés dans leurs milieux et les chanteurs, et je ne parlerai que des espèces à nidification probable ou certaine.

Il faut dire que cette année a été une belle année dans l'observation des oiseaux nicheurs sur la partie forestière comme sur la partie ouverte. Est-ce que la multiplication des "observations positives" vient d'un nombre plus important d'heures à observer, ou des conditions plus favorables à la nidification, je ne serais le dire.

Même si la saison n'est pas encore finit, et que d'autres observations peuvent être faites, je peux déjà affirmer que 20 espèces ont été identifiées comme nicheuses :
  • La buse variable a élevé 1 jeune, sur l'aire utilisée depuis quelques années. Les premiers signes d'occupations ont été des recharges vertes sur l'aire, et l'observation d'un adulte couvant. La localisation du nid (proche d'un chemin) permet facilement des observations sans dérangement. Le 05 juin, le jeune était encore sur l'aire, mais sans doute proche de l'envol.


  • Un couple de corneille à choisit un vieux nid en lisière de forêt, juste à côté du centre. Malheureusement, la couverture végétale n'a pas permis de donner le nombre de jeunes élevés.
  • Les espèces typiquement cavernicoles ont permis des observations captivantes : le pic épeiche (3 couples), le pic épeichette (1 couple), la sittelle torchepot (2 couples) ont menés à bien leurs couvées. Les pics ont nichés dans des merisiers ou des chênes. La sittelle, en plus de nicher dans un chêne, a choisit d'utiliser un nichoir à chauve-souris. Les quelques heures devant les loges ont permis l'observation des passages incessants des parents nourrissant les jeunes, et la chance de voir l'envol d'un jeune de pic épeiche.
  • Les mésanges, assez communes, ne sont pas en reste. Il faut dire que des nichoirs sont à leurs dispositions sur le centre aéré, et elles utilisent en plus allègrement les nichoirs à chauves-souris. Les mésanges charbonnières, bleues, nonnette et à longue queue sont des nicheuses certaines. Il ne me manque que la mésange huppé......mais je persévère, car je pense qu'elle est aussi là, quelque part à nicher dans les résineux en limite de site.
  • Les bruants identifiés lors du nourrissage des jeunes sont le bruant zizi et le bruant jaune.
  • La présence des bâtiments attirent comme chaque année un bon groupe d'étourneaux sansonnets. Ils nichent sous les toitures et il n'est pas difficile de voir leurs aller retour le bec plein de victuailles.
  • La très belle surprise, pour moi, a été l'observation d'un couple de grimpereau ayant fait son nid dans le cabanon de jardin de la ferme. Et quel plaisir de les voir grimper le long des planches vieillies par le temps pour aller nourrir les jeunes. Tout simplement superbe.
  • Le merle noir, le pigeon ramier, la bergeronnette grise, le pinson des arbres et le rouge-gorge sont des habitués des lieux. Tous ont été observés soit au nid, soit en train de transporter de la nourriture, soit des observations directes des jeunes fraichement sortis du nid.


  • Et le troglo, comme l'on dit, bien que petit mais présent lui aussi. Il a choisit de nicher dans l'observatoire forestier (un toit bien tranquille rien que pour lui), ou directement dans la grange à la vue de tous.
  • Il nous reste le grosbec casse-noyaux. Un nom bien porté par cet oiseau superbe au bec imposant. J'ai observé cette espèce régulièrement à partir de janvier, soit par 1 individu soit en groupe. Plusieurs indices laissaient croire à une nidification : mâle très actif, en position de chanteur en haut de la cime des arbres, ou encore 1 mâle attentif aux autres oiseaux, agressif envers les pinsons, et aussi couples observés ensemble. La confirmation de la reproduction sera l'observation des jeunes avec un adulte le 28 mai sur la ferme. Ce fut de très belles observations et une belle preuve de reproduction
D'autres espèces ont été contactés : le loriot d'Europe, la fauvette à tête noire ou la mésange nonnette. Pour le 1er, un couple a été identifié sur un secteur. Le mâle chante régulièrement, et est agressif envers d'autres oiseaux (coucou notamment). Pour la fauvette, des observations de couples ont été faites. Il y aura sans doute des preuves de reproduction plus tard dans la saison
     Eric

Piège photo à l'est de Trémentines

De nouveau posé sur la commune de Trémentines, de fin mai à début juin, dans l'objectif des recherches pour l'atlas des mammifères, le piège photographique nous a ramené quelques images.
Situé à en limite de commune avec Vezins, l'appareil a été positionné sur un coteau, en bordure de l'Evre, devant des troncs au sol. Cette localisation pensait espérer de belles découvertes mais les trouvailles ne seront que "basiques" : chevreuil, pic vert, buse, merle et un présumé sanglier. Sans oublier un chien de chasse en pleine action en dehors de la période d'ouverture !! ??

L'album en image

lundi 19 mai 2014

Sanglier et Chevreuil à Trémentines

Placé dans une musse - trouée dans une haie épaisse - le piège photo a surpris un Sanglier et un Chevreuil. Ce dernier est venu renifler le boitier, objet probablement insolite pour lui dans ce milieux.

L'album de la semaine :

mercredi 7 mai 2014

Sangliers et chevreuils à Trémentines.

Le piège photo a été placé sur une petite vallée au bord de l'Evre pendant 2 semaines de fin avril à début mai. Une compagnie de sanglier (59 photos pour cette espèce) habite régulièrement les lieux, ainsi qu'une chevrette et un brocard (26 photos pour l'espèce) à la ramure "bizarre". Un lièvre et un écureuil passeront aussi devant l'objectif de l'appareil.

L'album de la quinzaine en image :


dimanche 4 mai 2014

Ragondin, petite tranche de vie

Posé sur les bords du ruisseau de la Pommeraye au sud de Somloire, le piège a surpris une famille de Ragondin très actifs devant l'objectif. Au moins trois individus dont un jeune arpentent régulièrement le secteur.
Sinon, plusieurs oiseaux passent aussi devant l'appareil : Gallinule poule-d'eau, Geai des chênes et Canard colvert.
L'album de la semaine :

vendredi 25 avril 2014

Bilan du contrôle des nichoirs à chauves-souris au Noues

Ce vendredi 18 avril, nous avons contrôlé les nichoirs sur le site du CAE à l'étang des Noues. Étaient présent ce jour Hugues, Patrice, Michel, Wilfried et moi même, Eric. Notre première surprise lors de cet après-midi a été le nombre de nichoirs occupés par les oiseaux pour y nicher : 7 sur 18 comportaient des nids en ébauche ou avec des œufs. Les espèces identifiées sont la Mésange bleue et le Mésange charbonnière, mais aussi une Sitelle torchepot (nid composé de feuilles, et trou du nichoir rebouché avec de la boue).
Pour ce qui est des chauves-souris, nous avons trouvé un nichoir avec un minimum de 10 noctules communes. Ce chiffre pourrait peut être compter un individu de plus, mais lors de l'ouverture du nichoir, les bêtes étaient juste en grappe sur la porte et il fut difficile de compter, faire attention aux bêtes et refermer la porte en même temps. Nous avons aussi contrôlé un nichoir avec 1 noctule commune, sur le même pôle de nichoir.
Le faite de trouver un groupe dans un nichoir et un individu dans un autre peut faire penser à une colonie de reproduction. Le prochain contrôle nous dira si cette hypothèse est vérifiée.

Le bilan de l'opération en image :

mardi 22 avril 2014

Opération nichoirs à Mauges Nature : la pose du nichoir à Martinet noir

Mauges Nature lance cette année une opération pose de nichoirs. Habitant Beaupréau, j'ai fait refaire ma toiture cet hiver et, malgré mes recommandations auprès du couvreur qui paraissait pourtant bien sensibilisé, l’accès au nid de Martinet noir sous ma toiture côté jardin n’a pas pu être maintenu. Depuis février, des tuiles de rive et du zinc en condamnent l’entrée.
Lors de l’assemblée générale de l’association, il a été évoqué l’idée d’acquérir et de poser différents nichoirs. Mauges Nature m’a gentiment proposé un nichoir à martinet pour offrir au couple un nouveau gite. Après des déboires dans la livraison, j’ai récupéré le nichoir chez Claude samedi matin (le 19 avril) et, l’installation s’est faite dans l’après midi.
Dès le soir  même, vers 20 h, je prenais l’apéro sur ma terrasse avec l’ami qui m’a aidé à le poser et, un martinet est venu à l’endroit de l’ancien nid. Il était donc plus qu’urgent de le poser !!! Il a tourné plusieurs fois en essayant d’entrer où il avait très certainement l’habitude. Nous ne l’avons malheureusement pas vu entrer dans le nichoir posé à proximité mais pas sur la même façade (le nid d’origine était à un angle de toiture, du fait de la présence de descentes de dalles, j’ai décidé de le changer de côté pour conserver une hauteur similaire au nid d’origine). Aurais-je du poser le nid sur la même façade ?  Le martinet est passé plusieurs fois devant le nichoir. Va-t-il finir par y entrer ? Dois-je le déplacer et le mettre sur l’autre façade ?
Sinon, sur ces mêmes façades, j’ai constaté l’année qui a suivie la pose de mon bardage en bois, la non occupation du nid par le martinet. Est-il possible là encore que le martinet ne niche pas cette année et occupe le nichoir que l’année prochaine ? Si des personnes ont un avis là dessus, je suis preneur. Je ne manquerai pas de vous tenir informé de l’occupation du nichoir qui je l’espère sera couronnée de succès. Voici quelques photos de l’installation :

Emmanuel

jeudi 17 avril 2014

Piège photo à Toutlemonde

Après plus d'une semaine passée sur un petit coteau boisée sur la commune de Toutlemonde, le piège photographique a pris 1 chevreuil, quelques lapins et 1 genette. Celle ci est passée loin du piège et les images ne sont pas très nettes (3 photos ont été agrandies pour une meilleure visualisation). L'individu est probablement le même que celui photographié par l'appareil sur la commune de Mazières en Mauges (voir quelques messages avant sur ce même blog).
En plus du coteau, le piège a été placé 2 nuits sur un village de blaireau, au même lieu dit, mais aucune photo de ces mammifères n'est pourtant sur la carte mémoire. Le site a pourtant l'air utilisé.

Les quelques photos en images :

lundi 14 avril 2014

Piège photo Castor sur l’Evre

Après 21 jours de pose sur le site présentant de forts indice de présence de Castor sur l’Evre en aval de Beaupreau, aucun individu n’est passé devant l’objectif. L’endroit se situant proche de coteaux boisés, d’autres espèces se sont montrées. On  a ainsi observé la présence d’une fouine. Elle été prise de multiples fois, à plusieurs jours d’intervalles, venant renifler le tronc et les copeaux au sol. Un écureuil roux, un lièvre, de nombreux ragondins, un rat musqué et un magnifique héron cendré (non ce n’est pas un photo-montage) ont été aussi photographiés.
A noter une belle collection de Fritillaire Pintade dans ce secteur.
D’autres chantiers récents, quelques kilomètres plus en aval, sur la commune de Montrevault m’ont été décrit par des riverains et pêcheurs locaux. Il est probable que ce chantier est momentanément déserté au profit des autres.

Les photos les plus intéressantes :

samedi 5 avril 2014

Le printemps pointe son nez

Les belles journées ensoleillées sont de plus en plus nombreuses. C’est le meilleur  moment pour observer les reptiles. Ils sortent juste de leurs trous ou ils ont affrontés les frimas de l’hiver, même si cette année, il a été plutôt clément.
Trouvez des haies en talus ou pas, orientées au sud. La journée démarre avec le soleil, mais il faut attendre un peu que la température monte. Approchez-vous lentement et discrètement, longez la haie, vous allez probablement observer en premier quelques lézards des murailles (Podarcis Muralis) sur une souche, pour certains ils sont encore recouverts de terre, et peut être le tout premier lézard vert (Lacerta Bilineata). Puis, avec un peu de chance, une vipère aspic (Vipera Aspis), sa cousine, la vipère péliade (Vipera Berus), se rencontre plutôt au nord de la Loire.
Pour les couleuvres, se sera plus compliqué. Elles sortent un peu plus tard en saison, mais sait-on jamais. Alors vous aurez peut-être la chance d’observer la couleuvre à collier (Natrix Natrix) ou la très impressionnante couleuvre verte et jaune (Coluber viridiflavus), la couleuvre d’esculape (Elaphe Longissima) que l’on retrouve sur les enseignes des pharmacies ou la rare coronelle lisse (Coronella Austriaca).
Pour la couleuvre vipérine (Natrix Maura) il faudra changer de lieu de prospection et s’orienter vers les bords de rivière. L’orvet (Anguis Fragilis) lui se rencontrera plutôt lors d’une balade en forêt,  quoiqu’on le rencontre également dans  les jardins.
N’oubliez pas que tous les reptiles sont protégés et qu’il est donc interdit de les détruire, de les capturer ou de les ramasser même morts, mais rien ne vous empêche de les prendre en photo, tant que vous ne les dérangez pas trop, le soleil est important pour eux en début de printemps pour retrouver de l’énergie et refaire les réserves perdues pendant l’hiver.

Bonnes balades.

jeudi 3 avril 2014

Résultats anciens et récents d'un des 2 pièges photos

Lors de l'année 2013, les 2 pièges photographiques de l'association nous ont donné du fil a retordre : en panne. Mais, suite à l'arrivée des 2 derniers modèles, j'ai pu de nouveau utiliser le potentiel de cet appareil pour "rechercher de nouvelles bêtes"

Cet album montre plusieurs séries prises de l'été 2013 à aujourd'hui.
1ère série : quelques photos prises l'été 2013 sur le coteau de haute-ville, au Puy St Bonnet, juste avant la fin de vie des anciens pièges. On y voit du chevreuil et un renard.
2ème série : pour tester le nouveau piège, je l'ai posé sur un de mes sites connu, la bauge des buissonnières à Nuaillé, aux abords de l'étang des Noues : 1 chevreuil, une compagnie de sangliers avec marcassins, 1 chat, 1 renard et 1 lèvre se sont fait prendre en photos. Notez que le renard est passé juste après le chat domestique et a reniflé à l'endroit où se trouvait celui-ci.
3ème série : rapide test sur un mur de pierre sur le bord de la route du Bois des hauts (Cholet) : à part les chasseurs, 1 lièvre traverse le mur. OUF, il l'a échappé belle......
4ème série : direction sur la commune de Toutlemonde, au bord d'un ruisseau, sur un coteau, pour une série rapide d'une "présumée" fouine.

Malgré toutes mes tentatives de prendre en photos du mammifère "intéressant", mes choix de sites ne se relevaient pas payant. Je commençais donc un peu à désespérer.

5ème série : jusqu'au jour où j'ai installé le piège sur le Trézon de la commune de Mazières en Mauges. Et là, grosse surprise : un magnifique genette. Elle sera la seule à se faire photographier sur une semaine. Mais quel résultat !!!!

L'album en image des différentes séries :

Écureuil joueur au Parc Oriental

En parallèle du piège sur un mur, un second surveillait un bosquet du Parc Oriental de Maulévrier.
Sur les 3 premières photos une probable Fouine se fait discrète dans le coin en bas à droite. Puis, un Chevreuil passe en 3 photos et, pour finir, un Écureuil saute de troncs en troncs sur 5 photos.

L'album de la semaine :

vendredi 28 mars 2014

Découvrir les chants d'oiseaux avec MAUGES-NATURE

Le monde des oiseaux sauvages se réduit trop souvent à des silhouettes trop brièvement aperçues, des mouvements furtifs. On reste souvent frustré, incapable de donner un nom à l’oiseau deviné. Bref on a l’impression d’un monde qui se dérobe et qui nous échappe.
Il y a pourtant un moyen sûr de reconnaître tel ou tel oiseau : connaître son chant, ses cris.
Le monde des oiseaux sauvages c’est aussi cet univers sonore extraordinaire et d’une richesse insoupçonnée.

Le samedi 26 avril des membres de l’association Mauges-Nature vous proposent de découvrir cet univers et d’apprendre à identifier de nombreux chants d’oiseaux de notre région.

Rendez-vous au parking de l’étang de Péronne à 8h30

L’animation durera environ 2 heures
Pour s’inscrire, prendre contact avec l’association  avant le 24/04/2014 à l’adresse suivante : mauges.nature@yahoo.fr (seules les 30 premières inscriptions seront retenues)

Participation : 5 € pour les non adhérents (somme à régler au moment de l’animation)  - Gratuit pour les adhérents.

Trois exemples qui démontrent qu'il est facile d'associer un nom d'espèce avec un chant spécifique :
  • Huppe Fasciée (Upupa epops)
 

  • Pic vert (Picus veridis)
 

  •  Œdicnème criard (Burhinus oedicnemus)
 
  

samedi 22 mars 2014

Progression du castor sur l’ Evre

Du nouveau dans la remontée du castor de la Loire vers la tête de bassin versant de l’Evre, puisque on retrouve dorénavant sa présence en aval de Beaupreau. En effet des indices très précis, tels que des coupes en sablier sur peupliers (Ø55 cm) et des coupes diverses sur noisetiers y ont été observées. Ces travaux sont les signes probable de l'installation d'un groupe familial sur le site.
Un piège photo va être poser dans la zone en vue de vérifier ces hypothèses.
Des traces de coupes (abattage d’un peuplier Ø40cm) plus anciennes sont visibles à proximité et 800 m en amont de ce chantier (traces qui ont environ 1 an).
A noter que des indices ont été observées mais non répertoriées au cours de 2013 en amont de la Jubaudière (20 km plus en amont) par un technicien du Syndicat de l’Evre (SMIBE).

Les photos du chantier :

mercredi 19 mars 2014

Un Renard au parc Oriental

Posé 8 jours sur un muret du parc Oriental de Maulévrier, avec l'espoir d'un passage de Genette, c'est une probable Fouine qui s'est activée en premier devant l'objectif. Probable car le cadrage trop haut ne permet pas de bien distinguer la tête et la tache de la gorge et, dans ce secteur boisé, la Martre est possible.
Après la Fouine, c'est une Perdrix rouge qui fait l'élégante sur le mur.
Et, pour finir, un Renard équilibriste est venu renifler le secteur.
Les photos de la semaine :

vendredi 14 mars 2014

Ragondins au Verdon

Après 20 jours posé sur une souche au milieu d'une saulaie inondée, pas de photo de Castor mais uniquement du Ragondin venant se reposer sur le tronc couché d'un vieux saule.
En prime, à la fin, un pigeon ramier et, sur les toutes dernières photos, un Épervier d''Europe venu se poser sur la souche entre deux attaques sur les oiseaux du secteur.
S'il y a toujours quelques coupes et écorçages sur la zone, ils sont l’œuvre des Ragondins : écorçages incomplets avec de grosses marques de dents, coupes incomplètes ou en s'y reprenant à plusieurs endroits sur la branche. Les coupes typiques du Castors sont désormais vielles de quelques mois.

Les photos du cœur de la saulaie :

mercredi 26 février 2014

Piège photo sur la Moine en amont de Maulévrier

Après plus de 8 mois d'interruption, nous sommes de nouveau opérationnel avec les pièges photo. Et, pour commencer cette nouvelle série, nous commençons très fort : Fouine, Renard et Genette. Les photos ne sont pas exceptionnelles et souvent furtives comme ce renard sur le coté droit des photos 7, 8 et 9 (20/02 à 20h30) ou la Genette qui ne nous montre pas sa tête lors de son passage sur les photos 10, 11 et 12 (22/02 à 00h32) ou qui passe aussi à droite sur la photo 16 (24/02 à 05h07).
Sur ce secteur, nous avions observé des crottiers de Genette dans les années 90. Ces photos démontrent qu'elle est toujours présente.
En journée, de nombreux oiseaux ont aussi déclenché l'appareil. Nous avons conservé seulement deux photos de Geai des Chênes.

Les photos de cette série :

mercredi 19 février 2014

Verdon, le Castor est toujours présent

Malgré plusieurs prospections de la rive sud du lac en janvier, impossible de trouver des traces récentes du Castor. Nous avions donc quelques doutes sur sa présence pour les mois de décembre et janvier. Mais, le 9 février puis les 17 et 19 février, pas de doute, de nouveaux écorçages mais surtout des coupes de branches de saule plus grosses que le pouce confirment bien sa présence.

Où était donc l'animal pendant les mois de décembre et janvier ? Nous avons deux hypothèses :
  • Soit le ou les individus ont profité de la crue pour explorer quelques ruisseaux et étangs alimentant le lac.
  • Soit, plus simplement, ils étaient actifs sur la rive nord que nous n'explorons pas (moins de saulaies et, surtout, accès plus long).
Quoi qu'il en soit, nous avons donc de nouvelles preuves de sa présence. Si les Ragondins peuvent aussi couper de petites branches et réaliser des écorçages, le diamètre de certaines coupes désigne le Castor.
Nous avons aussi constaté la constitution de "litières", petits tas de brindilles éclatées et coupées au centre de souches au bord du lac ou au milieu des saulaies. Ce sont de probable déchets lors de repas. Il est fort probable que ces tas seront récupérés par les Foulques pour la nidification. L'un, déjà, présentait une forme de coupe caractéristique.
Cela fait donc 1 an minimum que l'espèce est présente sur le lac.
Pour tenter de déterminer combien d'individus sont présents, nous avons posé un piège photographique au milieu d'une saulaie à priori bien fréquentée. Réponse, peut-être, en fin de semaine prochaine...
Quelques photos des indices de présence :

lundi 3 février 2014

Comptage des Chauves-souris à Cuon

Comme chaque année, Mauges Nature participe aux recensements des chauves-souris hivernantes dans une cavité à Cuon.
Nous étions 5 ce dimanche 2 février pour parcourir les galeries de cette cavité pendant environ 6 heures et y dénombrer les différentes espèces de chauves-souris présente.
Pour les espèces qui hivernent en grappe suspendues au plafond, la recherche est assez facile. Par contre, pour celles qui choisissent les fissures, il est impossible de les trouver toutes tant le nombre de fissures est important et certaines trop hautes ou trop profondes pour espérer y apercevoir les petites boules de poils. Malgré tout, les résultats sont dignes d'une bonne année (entre parenthèses, les chiffres de l'année dernière).

Espèces Hotel Hervé Vilbouvey
Barbastelle commune
3 (4)



Grand Murin
22 (27)

3 (1)
Grand Rhinolophe
153 (193)

3 (1)
Murin à moustache
24 (32)

6 (4)
Murin à oreilles échancrées
555 (452)

8 (2)
Murin d'Alcathoe
0 (2)



Murin de Bechstein
2 0)



Murin de Daubenton
9 (11)

1 (1)
Murin de Natterer
0 (3)

0 (2)
Murin indéterminé
9 (2)



Oreillard roux
1 (1)

0 (1)
Oreillard indéterminé



1 (0)
Pipistrelle indéterminée
4 (7)



Petit Rhinolophe
52 (45)

10 (18)
Sérotine commune
5 (7)



Total
839 (786)

32 (30)

Quelques photos du comptage : 

vendredi 3 janvier 2014

Pluviométrie 2013

En Maine-et-Loire, l'année 2013 a été "pluvieuse et froide" (cf. article de Ouest-France à lire sur ce lien). Pour la pluviométrie, les mesures effectuées sur un quartier au sud de l’agglomération choletaise indiquent une année contrastée avec, au final, un total de 755mm, légèrement supérieur à la moyenne 1951-1980 de 742mm (source Wikipédia à lire sur ce lien). Selon Météo France (cf. article ci-dessus), Cholet a reçu 893mm, la station d'un autre adhérent au nord-est de Cholet indique 809mm. La localisation des mesures (plusieurs km d'écart) et surtout les moyens de mesure (forcément performant pour Météo France, manuel pour la station NE et électronique bas de gamme pour la station S) expliquent probablement ces différences.
Les courbes ci-dessous montrent la pluviométrie du site au sud de Cholet pour les années 2011 à 2013 ainsi que les barres des moyennes 1951-1980 (cf. Wikipédia) et la moyenne 2009-2013 du site (cliquez sur l'image pour la visualiser correctement).
Pour 2013 (courbe jaune), si les mois de mars, avril et mai sont incontestablement au-dessus des moyennes, les autres étaient dans la moyenne sauf le mois d'aout nettement en-dessous.

Le seconde graphique montre le total des précipitations sur le même site des années 2009 à 2013 comparés aux total de la moyenne 1951-1980 et à celle du site entre 2009 et 2013.
Si les années 2010 et 2011 ont été nettement déficitaires par rapport à la moyenne de référence, 2012 et 2013 sont dans cette moyenne.